Voila ce qu’assure Jean-Michel Aulas, ce dimanche, pour reaffirmer une strategie d’investissement bien pensee et qui a deja fait ses preuves.
Apres avoir fait de l’OL une valeur sure de notre championnat et dote son club d’un outil qu’il se plait a qualifier de “formidable” – le Groupama Stadium – Jean-Michel Aulas voit necessairement plus grand desormais. “Le troisieme etage de la fusee est de se constituer une vraie marque, ce qui nous separe aujourd’hui des tres grands clubs europeens comme le Real, Barcelone, Manchester“, note le patron rhodanien dans un entretien publie ce dimanche par Le Progres.
Le recent partenariat avec l’Asvel va dans ce sens, comme la volonte de creer une franchise feminine outre-Atlantique. Quant au developpement de l’OL meme, “JMA” a une idee tres precise des bons investissements a effectuer. “Cette annee, le public a montre qu’il y a un besoin de renouvellement pour les joueurs. Ca m’a vraiment fait changer de strategie. J’ai accelere les negociations avec Juninho. […] Il faut savoir vendre a 100 millions d’euros et acheter 20 a 25 millions, voire 8 comme pour (Jean) Lucas, qui pourra valoir tres vite beaucoup d’argent.”
Pour l’heure, Lyon recrute a moindre cout en effet et vend au prix fort, a l’image d’un Ferland Mendy cede au Real Madrid contre 48 millions d’euros. Ou d’un Tanguy Ndombele que l’on annonce a Tottenham pour 63 millions d’euros. Tout cela hors bonus. “On est capable d’investir 100 millions d’euros par an, se targue le president des Gones. Je ne sais pas si on le fera, mais pas sur un joueur. Sur cinq. Le modulo est plutot 20 ou 25 millions d’euros. C’est une bonne strategie. Est-ce qu’il vaut mieux etre une annee le roi des transferts pour se faire une notoriete ou est-ce qu’il faut batir sur une longue periode une economie qui fasse qu’on genere ses propres ressources ? Je participe avec mon conseil d’administration a un modele de progression incroyable, ce qui permet de justifier dans un modele aleatoire d’etre toujours present.” Difficile, au vu des resultats de son entreprise, de lui donner tort.